Projets
Financer la création de projets
2024-2025
Résumé du projet
Ce projet ambitieux vise à optimiser la réussite et la persévérance étudiantes au niveau collégial en s’appuyant sur le développement et la coconstruction des compétences essentielles aux études supérieures (CE). En s’appuyant sur une collaboration étroite entre les différents ordres d’enseignement de la région des Laurentides ainsi que sur la recherche de pointe en pédagogie, nous commencerons par élaborer des profils détaillés décrivant les compétences à l’entrée et à la sortie du collégial.
Grâce à ces profils, nous identifierons cinq CE prioritaires et créerons des outils pédagogiques adaptés, tels que des trousses d’enseignement et d’apprentissage et des ressources en ligne, pour soutenir leur acquisition. Ces outils seront conçus pour s’adapter aux besoins spécifiques des étudiants, en particulier ceux de première génération, et pourront être intégrés de manière fluide dans les programmes d’études et dans les salles de classe, au besoin.
En favorisant le développement de compétences sociales, intellectuelles, numériques, langagières et méthodologiques, nous outillerons les étudiants pour mieux naviguer à travers leur parcours collégial et universitaire. Notre projet contribuera ainsi à réduire les écarts de réussite et à promouvoir l’équité en éducation.
Objectifs du projet
Objectifs spécifiques
- Élaboration de profils d’entrée et de sortie : Définir avec précision les compétences à l’entrée et à la sortie du collégial, en tenant compte des spécificités régionales et des besoins des étudiants.
- Création d’outils pédagogiques innovants : Concevoir des ressources d’apprentissage diversifiées et engageantes, adaptées aux différents styles d’apprentissage et aux technologies numériques et accessibles pour les enseignants.
- Soutien des étudiants de première génération : Mettre en place des stratégies spécifiques pour accompagner ces étudiants dans leur parcours académique et favoriser leur intégration.
- Implantation et évaluation : Assurer une diffusion efficace des outils pédagogiques à l’échelle de l’établissement et mettre en place un système de suivi pour évaluer leur impact sur la réussite étudiante.
- Collaboration interdisciplinaire : Mobiliser une équipe multidisciplinaire d’enseignants, de conseillers pédagogiques et d’autres professionnels pour garantir la cohérence et la qualité des interventions.
Équipe du projet
Collège Lionel-Groulx
- Maryse Turenne, Directrice adjointe des études
- Isabelle Proulx, Conseillère pédagogique à la réussite
- David Boulet St-Jacques, Enseignant
- Emilie Lefebvre Bertrand, Enseignante
Enseignants et CP CSSMI
Enseignants St-Jérôme
Enseignante UQO
Département de psychoéducation et de psychologie
Financement reçu
Le projet a obtenu un soutien financier du PESLAU de 50 083 $.
Résumé du projet
À travers une collaboration interordre, l’École des Grands est un programme parascolaire qui permet aux élèves issus des écoles primaires les plus défavorisées de venir au Collège Lionel-Groulx les samedis matin de l’année scolaire pour recevoir du mentorat axé sur l’aide aux devoirs et l’éveil en sciences de la part de la communauté collégiale.
En collaboration avec l’UQO, une personne étudiante dans un programme des sciences de l’éducation agira à titre de formateur et de superviseur des mentors en organisant des capsules de formation traitant de différents thèmes comme la gestion de classe, l’animation pédagogique et les activités de sciences.
La mission de l’École des Grands est de contribuer à l’égalité des chances et de permettre un réel accès à la réussite éducative des élèves et de la population étudiante collégiale vulnérables en utilisant comme levier l’expertise, les infrastructures et l’engagement social du réseau collégial.
Objectifs du projet
Les objectifs du programme sont doubles : soutenir la réussite éducative de la communauté collégiale, particulièrement ceux à risque de difficultés scolaire et des élèves au primaire afin de prévenir le décrochage scolaire au secondaire.
Les études démontrent que la population étudiante de première génération a plus de difficulté à entrevoir un parcours d’études postsecondaires. Le fait d’apprivoiser le milieu collégial très tôt dans leur parcours scolaire contribue à atténuer cette difficulté et favorise donc l’accès aux études supérieures chez une population présentant des obstacles systémiques.
Équipe du projet
Edith Gobeil, Directrice adjointe aux Affaires étudiantes, Collège Lionel-Groulx
Marie-Hélène Racicot, conseillère à la vie étudiante, Collège Lionel-Groulx
Maude Desautels, chargé de projet, UQO
Financement reçu
Le projet a obtenu un soutien financier du PESLAU de 120 000 $.
2023-2024
Résumé du projet
Ce projet vise à favoriser l’attractivité des jeunes envers les programmes en technologies de l’information au cégep et à l’université en les intéressant aux métiers d’avenir de ce secteur. Il s’inscrit dans un projet plus vaste qui est celui de la gestion d’une serre intelligente en fonction et installée au Collège Lionel-Groulx. Le projet est porté par des personnes employées des établissements membres du PESLAU, incluant le Cégep de Saint-Jérôme et son CCTT, le Collège Lionel-Groulx et son CCTT, et l’Université du Québec en Outaouais. Les ressources disponibles dans chacun des cégeps et CCTT permettront d’utiliser une serre technologique mobile comme laboratoire afin que les élèves du secondaire puissent faire l’expérience concrète des métiers d’avenir et des disciplines impliquées dans la gestion intelligente d’une serre. Le consortium vise à développer des ateliers et des démonstrations pédagogiques ludiques liés au thème des TI. Le projet mettra en contact les étudiants avec les études supérieures. L’application directe, la réussite d’activités pédagogiques, la connaissance des programmes en lien avec les ateliers sont des facteurs qui peuvent améliorer la projection dans les études supérieures. Les étudiants bénéficieront ainsi d’un ancrage fort, dès le secondaire, en lien avec les métiers d’avenir du secteur des TI.
Objectifs du projet
Ce projet est en lien direct avec l’attractivité des TI et l’accessibilité aux études supérieures. En participant à des activités enrichissantes dans un contexte de multidisciplinarité, les élèves du secondaire seront mis en contact avec des applications concrètes des métiers du futur favorisant leur intérêt pour ces programmes. Des étudiants en éducation de l’université agiront comme éducateurs pilotes accompagnés par les experts du projet et seront mis en contexte réel d’application de leur expertise auprès des élèves du secondaire. Les activités visent à instruire les élèves du secondaire afin qu’ils développent l’intérêt de s’inscrire dans des programmes où la demande est grande et à supporter les mesures pour augmenter le nombre de personnes diplômées en science et en génie. Ce projet permettra à l’école de jouer son rôle dans le développement de l’intérêt des élèves pour les TI. Le recrutement dans les programmes en TI doit commencer tôt pour maintenir l’intérêt envers ce secteur. Chaque activité vise à démystifier les études supérieures auprès des étudiant(e)s dans le but de leur démontrer comment les études supérieures peuvent faire une différence pour leur avenir et l’avenir des communautés et démontrer comment les diplômés d’études supérieures sont une richesse pour la société.
Équipe du projet
Sébastien Adam, Ing., PhD et directeur R&D CCTT – Génie logiciel, informatique et intelligence artificielle, Collège Lionel-Groulx
Responsable de projet et des ateliers génie logiciel, informatique, analyse des données et intelligence artificielle
Sylvain Guillemette, Ing. directeur technique CCTT et professeur – Génie électrique, Collège Lionel-Groulx
Responsable des ateliers électroniques et systèmes de contrôle
Luc Gagnon, Agronome, directeur et professeur – Agriculture et horticulture, Collège Lionel-Groulx
Responsable des ateliers gestion des serres et des cultures, analyse des données, agriculture et horticulture
Jérémi Bussières, Ing., Chargé de projets CCTT – Matériaux et composites, Cégep de Saint-Jérôme
Responsable des ateliers matériaux et composites, développement durable et responsable
À confirmer – Éducation, Université du Québec en Outaouais
Encadrement de l’aspect éducatif, participation étudiante, cohésion et structure des ateliers
Financement reçu
Ce projet a obtenu un soutien financier du PESLAU de 85 000 $ pour la phase 1 et de 95 000 $ pour la phase 2.
Résumé du projet
Ce projet a pour objectif de proposer des pratiques pédagogiques bienveillantes pour les étudiant·e·s non légalement qualifié·e·s (ENLQ) en éducation, confronté·e·s au défi de la conciliation famille-travail-études. Cette problématique revêt une importance cruciale, étant donné l’augmentation significative de la proportion d’étudiant·e·s parents dans la plupart des universités et plus spécifiquement le réseau de l’université du Québec. Dans le but d’assurer une plus grande accessibilité aux études et mieux répondre à l’exigence de qualification du personnel enseignant dans un contexte de pénurie en enseignement, l’UQAT a réagi en développant des programmes plus flexibles, tels que le BÉPEP à temps partiel, le MQES et le DESS, conçus principalement pour faciliter la conciliation famille-travail-études. Cependant, malgré ces initiatives, y compris l’adoption très récente d’une politique institutionnelle pour la conciliation famille-travail-études, d’autres améliorations sont nécessaires, notamment en matière de pratiques d’accompagnement adaptées à ces nouveaux contextes de formation. Ces changements sont d’autant plus requis que les ÉNLQ se questionnent parfois sur leur charge de travail et éprouvent des difficultés à rester actif·ve·s dans leur parcours de formation en partie à cause de pratiques d’accompagnement peu flexibles et qui ne sont pas toujours adaptées à leurs réalités.
Objectifs du projet
Dans cette perspective, notre recherche, menée selon une approche collaborative, vise à décrire et à proposer des pratiques d’accompagnement bienveillantes pour favoriser la réussite et le bien-être des ENLQ inscrit·e·s dans des programmes d’études qualifiants dans les Laurentides. En réunissant des savoirs et des expériences d’acteurs-trices divers·e·s (professeur·e·s, étudiant·e·s, personnels des centres de services scolaires, etc.), nous cherchons à décrire le processus actuel d’accompagnement des ÉNLQ dans les programmes d’études qualifiants. Nous visons l’élaboration d’un modèle d’accompagnement bienveillant, pouvant contribuer à l’amélioration des pratiques pédagogiques et à une meilleure adaptation des exigences des programmes qualifiants à la réalité de ces étudiant·e·s ayant des profils et des besoins particuliers. Notre projet aspire également à promouvoir l’innovation en enseignement et à soutenir le développement professionnel des enseignant·e·s, tout en contribuant à une meilleure intégration des besoins spécifiques des ENLQ dans l’enseignement supérieur dans les Laurentides et au-delà.
Équipe du projet
Jean-Marc Nolla (UQAT), professeur régulier et directeur de la MQES et du DESS qualifiant en enseignement secondaire;
Christelle Robert-Mazaye (UQO), professeure agrégée et codirectrice du module des sciences de l’éducation;
Pedro Mendonça (UQAT), professeur régulier et directeur du Module des sciences de l’éducation
Financement reçu
Le projet a obtenu un soutien financier du PESLAU de 50 000 $.
Résumé du projet
Le projet Signature, financé par le PESLAU, vise l’élaboration d’un cheminement DEC-BAC en six ans. Ce projet s’inscrit dans les visées du ministère de l’Éducation à promouvoir la poursuite des études du collégial vers l’université. Par ailleurs, ce projet Signature est l’une des solutions susceptibles de répondre à la pénurie d’enseignantes et d’enseignants en éducation préscolaire et enseignement primaire.
Dans le cadre de ce projet, des personnes enseignantes et professionnelles des cégeps, Lionel-Groulx et Saint-Jérôme travaillent avec les professeurs de l’UQAT et de l’UQO afin de proposer un cheminement DEC-BAC innovant. Côté cégeps, ce cheminement implique le programme collégial de techniques d’éducation à l’enfance (TÉE). Côté universités, il concerne le baccalauréat en éducation préscolaire et enseignement primaire (BÉPEP). Étant donné que les deux programmes sont en révision ministérielle, le moment est propice au développement d’un cheminement. Cette nouvelle voie de formation certifiante et innovante prend en compte à la fois les besoins et les particularités des milieux éducatifs et les mesures ministérielles en place et à venir.
Ainsi, les personnes étudiantes inscrites en DEC-TÉE aux cégeps Lionel-Groulx ou Saint-Jérôme et désireuses de poursuivre leurs études vers un BÉPEP à l’UQAT ou à l’UQO pourraient aller renforcer les rangs des enseignantes et enseignants de l’éducation préscolaire et de l’enseignement primaire du Québec plus rapidement.
Étapes réalisées et prochaines étapes
Les étapes réalisées incluent la présentation du projet aux parties prenantes et l’harmonisation des contenus de cours. Les prochaines étapes cruciales comprennent l’approbation par les instances académiques et la mise en œuvre des modalités d’implantation prévue pour l’automne 2026. Le projet DEC-BAC en Techniques d’Éducation à l’Enfance et Baccalauréat en Éducation Préscolaire et Enseignement Primaire vise à exploiter les compétences pratiques des techniciens en éducation à l’enfance pour le développement des compétences professionnelles en enseignement. En réduisant la durée des études, il offre une alternative avantageuse et permet aux futurs enseignants de rejoindre plus rapidement les rangs des professionnels de la région des Laurentides.
Objectifs du projet
Le projet Signature a pour objet de favoriser l’accessibilité aux études collégiales ou universitaires et le recrutement de personnes étudiantes. De même, le projet se donne pour mission le développement de stratégies pédagogiques innovantes. Par ces stratégies, l’objectif est de soutenir la persévérance scolaire et impulser la réussite étudiante dans le continuum cégep-université.
En effet, un cheminement DEC-BAC en six ans pourrait être attrayant pour les étudiantes et étudiants inscrits en techniques en éducation à l’enfance au cégep Lionel-Groulx et au cégep Saint-Jérôme. L’atteinte de cet objectif mènerait à l’augmentation de l’effectif étudiant des quatre institutions participantes au projet. Également, il mènerait à renforcer les rangs des enseignantes et enseignants de l’éducation préscolaire et de l’enseignement primaire du Québec.
La motivation, la persévérance et la réussite des étudiantes et étudiants sont au cœur des préoccupations de l’équipe de travail. Cette dernière œuvre consciencieusement à l’élaboration d’un cheminement TÉE-BÉPEP novateur.
Équipe du projet
Lysanne Lacoste-Doyon, Directrice adjointe aux études au cégep Lionel-Groulx
Salima Lazli, conseillère pédagogique au cégep Lionel-Groulx
Jolyanne Mongrain, Enseignante au cégep Lionel-Groulx
Patricia Tremblay, Directrice aux études au cégep Saint-Jérôme
Anne Gagnon, conseillère pédagogique au cégep Saint-Jérôme
Marie-Hélène Drolet, Enseignante au cégep Saint-Jérôme
Louis-Martin Proulx, Enseignant au cégep Saint-Jérôme
Khoi Mai Huy, Professeur de didactique des mathématiques à l’UQAT
Joao Pedro Mendonça, Directeur du Module des sciences de l’éducation à l’UQAT
Geneviève Cousineau, Agente de recherche à l’UQO
Christelle Robert-Mazaye, Codirectrice module des sciences de l’éducation à l’UQO
Financement reçu
Le projet a obtenu un soutien financier du PESLAU de 74 520 $ pour sa phase 1.
Résumé du projet
Cette collaboration interordre permet aux élèves issus des écoles primaires les plus défavorisées de la communauté de venir au Cégep de Saint-Jérôme, et ses deux centres collégiaux, les samedis matins de l’année scolaire, afin de recevoir du mentorat axé sur l’aide aux devoirs et l’éveil en sciences de la part de collégien.nes. Ceux-ci recevront un encadrement de la part d’une personne-ressource du cégep ainsi qu’un soutien de la part d’étudiant.e.s issus des programmes d’enseignement de l’Université pour la planification et l’animation d’activités pédagogiques.
Ce projet permet, entre autres, aux enfants du primaire de se projeter dans un parcours d’études postscolaires et de diminuer les risques de décrochage scolaire. À ce sujet, la mission de l’École des Grands (EDG) est de contribuer à l’égalité des chances et de permettre un réel accès à la réussite éducative des élèves et étudiant.es vulnérables en utilisant comme levier l’expertise, les infrastructures et l’engagement social du réseau collégial.
L’impact est aussi notable chez les étudiant.e.s du collégial chez qui on mesure une augmentation significative des indicateurs de réussite éducative suite à la participation à l’École des Grands soit : l’autonomie, l’engagement, la perception de compétence, la motivation intrinsèque et l’attachement au cégep. Il est à noter que ce sont les collégien.nes à risque de difficultés scolaires qui sont ceux qui bénéficient le plus des retombées du programme.
Objectifs du projet
Les objectifs du programme sont doubles : soutenir la réussite éducative des collégien.nes, particulièrement ceux à risque de difficultés scolaires, et soutenir la réussite scolaire des élèves vulnérables au primaire afin de prévenir le décrochage scolaire au secondaire.
Les études démontrent que les étudiant.es de première génération ont plus de difficulté à entrevoir un parcours d’études postsecondaires. Le fait d’apprivoiser le milieu collégial tôt dans leur parcours scolaire contribue à atténuer cette difficulté. Ce projet, prenant place dans les murs du Cégep, fait en sorte que les élèves du primaire cumulant plusieurs facteurs de vulnérabilité peuvent plus facilement s’y projeter et avoir moins d’appréhensions vis-à-vis les études collégiales. Ainsi, ce projet favorise l’accès aux études supérieures chez une population vulnérable.
Le programme contribue également au développement des facteurs de protection tant chez les mentors que chez les élèves. Ces facteurs de protection sont reconnus, dans la littérature scientifique, pour soutenir la résilience académique notamment par le développement de compétences sociales, capacité à résoudre des problèmes, développement de l’autonomie, attentes positives élevées du milieu envers l’étudiant.e, opportunités d’implication dans l’environnement, sentiment d’agir pour une cause et vers un futur, présence de soutien, relations attentionnées et engagement de l’étudiant.
Des graduations de la première cohorte ont eu lieu en novembre 2024, consultez ces articles!
Équipe du projet
Alisha Wissanji, directrice générale de la Fondation W. et fondatrice de l’École des Grands
Mélanie Ouellette, enseignante en éducation physique, coordonnatrice du projet au Centre collégial de Mont-Laurier
Pénélope Barbe, enseignante en anglais, coordonnatrice du projet au Centre collégial Mont-Tremblant
Annie Lapointe, directrice au Centre collégial de Mont-Laurier
Catherine Ricard, directrice adjointe au Centre collégial de Mont-Tremblant
Patricia Tremblay, directrice des études au Cégep de St-Jérôme
Jean-François Ouellette, conseiller pédagogique aux programmes d’enseignement, UQAT
Stéphane Lapointe, Directeur de l’UQAT à Mont-Laurier
Véronique Bonin, conseillère pédagogique, Centre collégial de Mont-Tremblant
Financement reçu
Le projet a obtenu un soutien financier du PESLAU de 138 300 $.
Résumé du projet
Dans les Laurentides, les centres de services scolaires dénoncent l’un des besoins les plus criants en ce qui concerne la pénurie de personnel enseignant : le manque d’enseignants qualifiés en anglais langue seconde. L’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) est la seule université dans l’ouest du Québec à offrir ce programme.
Le projet Expériences collaboratives interordres pour l’amélioration des habiletés langagières en anglais et l’exploration de la profession de l’enseignement de l’anglais langue seconde : une réponse à un besoin criant de personnel enseignant dans les Laurentides vise à établir un espace « découverte » de la profession d’enseignant en ALS ainsi qu’à offrir l’occasion aux étudiants participants d’améliorer leur compétence langagière en ALS. À travers une série d’activités exploratoires, les étudiants collégiaux auront l’occasion de participer à des panels de discussion, des conférences et des ateliers animés par des spécialistes de l’enseignement de l’ALS, tout en étant immergés dans la nature laurentienne. Ce projet permettra de faire découvrir la richesse naturelle qui entoure notre université et qui procure à celle-ci un environnement exceptionnel pour réaliser son projet de formation universitaire.
Objectifs du projet
- Améliorer les compétences en communication en ALS des étudiants du Cégep de Saint-Jérôme (campus Mont-Tremblant, Mont-Laurier, Saint-Jérôme) et le Collège Lionel-Groulx.
- Présenter la profession d’enseignant en ALS aux étudiants des cégeps dès la première année du primaire jusqu’à la fin du secondaire, ainsi que les programmes spéciaux (par exemple : programme enrichi, enseignement aux adultes, etc.).
- Favoriser la rétention des étudiants dans les programmes visés.
- Encourager la transition du cégep à l’université pour les étudiants intéressés par l’ALS.
- Démontrer la possibilité de suivre des études universitaires en enseignement de l’ALS en région, dans un environnement humain et à proximité de la nature.
- Faire découvrir la région des Hautes-Laurentides comme un lieu propice à la réalisation de leur projet professionnel.
Équipe du projet
Maria Lourdes Lira Gonzales, Professeure responsable du baccalauréat en enseignement de l’anglais langue seconde, UQAT
Jean-François Ouellette, Conseiller en technopédagogie de l’éducation, UQAT
Amanda Juby, enseignante au Cégep de Saint-Jérôme (campus Mont-Tremblant)
Elizabeth Schinkel, enseignante au Collège Lionel-Groulx
Jerry Kowtalo, enseignant au Cégep de Saint-Jérôme (campus Saint-Jérôme)
Financement reçu
Le projet a obtenu un soutien financier du PESLAU de 49 000 $.
2022-2023
Résumé du projet
Ce projet vise à favoriser l’attractivité des jeunes envers les programmes en technologies de l’information au cégep et à l’université en les intéressant aux métiers d’avenir de ce secteur. Il s’inscrit dans un projet plus vaste qui est celui de la gestion d’une serre intelligente en fonction et installée au Collège Lionel-Groulx. Le projet est porté par des personnes employées des établissements membres du PESLAU, incluant le Cégep de Saint-Jérôme et son CCTT, le Collège Lionel-Groulx et son CCTT, et l’Université du Québec en Outaouais. Les ressources disponibles dans chacun des cégeps et CCTT permettront d’utiliser une serre technologique mobile comme laboratoire afin que les élèves du secondaire puissent faire l’expérience concrète des métiers d’avenir et des disciplines impliquées dans la gestion intelligente d’une serre. Le consortium vise à développer des ateliers et des démonstrations pédagogiques ludiques liés au thème des TI. Le projet mettra en contact les étudiants avec les études supérieures. L’application directe, la réussite d’activités pédagogiques, la connaissance des programmes en lien avec les ateliers sont des facteurs qui peuvent améliorer la projection dans les études supérieures. Les étudiants bénéficieront ainsi d’un ancrage fort, dès le secondaire, en lien avec les métiers d’avenir du secteur des TI.
Objectifs du projet
Ce projet est en lien direct avec l’attractivité des TI et l’accessibilité aux études supérieures. En participant à des activités enrichissantes dans un contexte de multidisciplinarité, les élèves du secondaire seront mis en contact avec des applications concrètes des métiers du futur favorisant leur intérêt pour ces programmes. Des étudiants en éducation de l’université agiront comme éducateurs pilotes accompagnés par les experts du projet et seront mis en contexte réel d’application de leur expertise auprès des élèves du secondaire. Les activités visent à instruire les élèves du secondaire afin qu’ils développent l’intérêt de s’inscrire dans des programmes où la demande est grande et à supporter les mesures pour augmenter le nombre de personnes diplômées en science et en génie. Ce projet permettra à l’école de jouer son rôle dans le développement de l’intérêt des élèves pour les TI. Le recrutement dans les programmes en TI doit commencer tôt pour maintenir l’intérêt envers ce secteur. Chaque activité vise à démystifier les études supérieures auprès des étudiant(e)s dans le but de leur démontrer comment les études supérieures peuvent faire une différence pour leur avenir et l’avenir des communautés et démontrer comment les diplômés d’études supérieures sont une richesse pour la société.
Équipe du projet
Sébastien Adam, Ing., PhD et directeur R&D CCTT – Génie logiciel, informatique et intelligence artificielle, Collège Lionel-Groulx
Responsable de projet et des ateliers génie logiciel, informatique, analyse des données et intelligence artificielle
Sylvain Guillemette, Ing. directeur technique CCTT et professeur – Génie électrique, Collège Lionel-Groulx
Responsable des ateliers électroniques et systèmes de contrôle
Luc Gagnon, Agronome, directeur et professeur – Agriculture et horticulture, Collège Lionel-Groulx
Responsable des ateliers gestion des serres et des cultures, analyse des données, agriculture et horticulture
Jérémi Bussières, Ing., Chargé de projets CCTT – Matériaux et composites, Cégep de Saint-Jérôme
Responsable des ateliers matériaux et composites, développement durable et responsable
À confirmer – Éducation, Université du Québec en Outaouais
Encadrement de l’aspect éducatif, participation étudiante, cohésion et structure des ateliers
Financement reçu
Ce projet a obtenu un soutien financier du PESLAU de 85 000 $ pour la phase 1 et de 95 000 $ pour la phase 2.
Résumé du projet
Le projet vise à promouvoir les sciences, la technologie, les mathématiques et l’informatique (STIM) dans les écoles secondaires des Laurentides afin d’inciter les élèves du secondaire à s’inscrire dans un établissement d’enseignement supérieur dans un domaine relié au STIM, en particulier les femmes.
Le projet consiste à faire un partenariat avec les écoles secondaires des Laurentides afin de faire la promotion des STIM auprès des élèves du deuxième cycle. Cinq journées immersives seront organisées, soit trois au CSTJ, une au CCMT et une au CCML.
Le but de cette journée sera d’initier les élèves à des notions scientifiques qu’ils verront au collégial à l’aide d’expérimentations scientifiques en physique, en chimie, en biologie et en mathématiques. À travers les ateliers, les élèves auront aussi la chance de rencontrer des femmes scientifiques qui seront présentes pour parler de leurs parcours.
Finalement, tout au long de l’automne, les personnes enseignantes participeront aussi aux journées Carrière des centres de services scolaires. Nous voulons les tenir informer de nos activités et répondre aux élèves se questionnant sur leur choix de carrière.
Objectifs du projet
Les activités dans les écoles permettront aux élèves de connaître les opportunités d’emploi en sciences dans la région et de leur faire découvrir les sciences dans un contexte d’enseignement collégial. Cela permettra d’augmenter le recrutement d’étudiants dans les programmes reliés au STIM.
Le projet favorisera la transition entre le secondaire et le collégial. En côtoyant les professeurs du collégial, les élèves du secondaire auront une meilleure vision de la réalité du collégial. Cela permettra aussi d’ouvrir un dialogue avec les enseignants du secondaire. Les enseignants du collégial pourront ainsi mieux comprendre le parcours scolaire de leurs étudiants et les enseignants du secondaire auront une meilleure idée des exigences des établissements d’enseignement supérieur. Cela facilitera l’encadrement des étudiants entrant au cégep.
Équipe du projet
Mathilde Loiselle Davidson, Professeure en mathématiques au cégep de Saint-Jérôme
David Boulet-St-Jacques, Enseignant de mathématiques , Collège Lionel-Groulx
Laurie Gauthier, Enseignante de biologie, Cégep de Saint-Jérôme
Julie Maurais, Enseignante de biologie, Cégep de Saint-Jérôme
Marie-Ève Mayer, Enseignante de chimie, Cégep de Saint-Jérôme
Mélodie Minville, Technicienne en travaux pratiques, Cégep de Saint-Jérôme
Mélanie Tassé, Enseignante de biologie, Cégep de Saint-Jérôme
Sébastien Wall-Lacelle, Enseignant de physique, Cégep de Saint-Jérôme
Financement reçu
La phase 1 du projet a obtenu un soutien financier du PESLAU de 10 000 $, et la phase 2, 69 950 $.
2021-2022
Résumé du projet
Poursuivre des études postsecondaires exige un niveau de littératie avancé. Or, le niveau de littératie est fortement corrélé avec la scolarité des parents : les étudiant(e)s de première génération, nombreux(ses) dans les Laurentides, arrivent moins outillé(e)s au postsecondaire. Pour les soutenir, des mesures sont mises en place au Cégep de Saint-Jérôme, au Collège Lionel-Groulx, à l’UQAT Mont-Laurier et à l’UQO Saint-Jérôme, mais elles ne suffisent pas. Par exemple, au Cégep de Saint-Jérôme, où le taux de décrochage est d’environ 40 pour cent, le tiers des étudiant(e)s échoue au moins une fois au premier cours de philosophie, qui repose sur l’écriture de dissertations. Pour soutenir davantage les étudiant(e)s de première génération des Laurentides, il est nécessaire de les accompagner en écriture à l’intérieur même de leurs cours. Or, les enseignant(e)s du postsecondaire, qui sont des spécialistes de leur discipline, ne sont pas des spécialistes de l’écriture et de l’évaluation formative.
Objectifs du projet
Le projet vise à soutenir le développement de la littératie des étudiant(e)s de première génération des Laurentides dans le continuum cégep-université par la mise sur pied d’une communauté d’apprentissage professionnelle qui sera axée sur l’évaluation formative des textes des étudiant(e)s et qui rassemblera des enseignant(e)s du Cégep de Saint-Jérôme, du Collège Lionel-Groulx, de l’UQAT Mont-Laurier et de l’UQO Saint-Jérôme. Les échanges génèreront des savoirs partagés sur les caractéristiques des textes demandés aux étudiant(e)s des Laurentides dans le continuum cégep-université et sur différentes pratiques d’évaluation formative de l’écriture. Le projet inclut également des formations et des bulletins d’information destinés à tout le personnel enseignant des institutions participantes.
Équipe du projet
Sylvie Marcotte
Professeure, Département des sciences de l’éducation, Université du Québec en Outaouais
Guillaume Loignon
Professeur, Département d’éducation et pédagogie, Université du Québec à Montréal
Financement reçu
Ce projet a obtenu un soutien financier du PESLAU de 70 050 $.