Élaboration et mise en œuvre de plans d’action concertés de sécurisation culturelle autochtone dans les cégeps des Laurentides
Résumé du projet
Phase 1 (année 2022-2023) : élaboration de plans d’action concertés de sécurisation culturelle autochtone dans les cégeps des Laurentides
Phase 2 (année 2023-2024) : mise en œuvre de plans d’action concertés de sécurisation culturelle autochtone dans les cégeps des Laurentides
Visant d’abord la sécurisation de la porte d’entrée des études postsecondaires, soit les cégeps, le projet financera la libération d’une personne par collège afin qu’elles travaillent ensemble et soumettent à leur direction respective un premier plan d’action de sécurisation culturelle autochtone informé, réaliste et cohérent avec les plans d’action des universités et la réalité des Laurentides.
Le projet vise aussi la création du Comité de concertation autochtone qui réunit une ou deux personnes par campus ou institution. Ce comité a pour but de créer un canal de communication où, quatre fois par année, les institutions laurentiennes peuvent s’informer de leurs initiatives respectives et évaluer s’il est possible d’arrimer certaines d’entre elles au bénéfice de tous.
Objectif du projet
On souhaite inciter les étudiants autochtones à s’engager, à poursuivre et à terminer leurs études supérieures ainsi que valoriser et promouvoir les savoirs, les visions du monde, les cultures et l’histoire des Autochtones auprès des étudiants, des employés, des cadres et du corps professoral.
On souhaite sécuriser les milieux d’enseignement pour en faire des lieux attrayants pour les Autochtones.
On souhaite offrir aux étudiants autochtones des milieux d’enseignement où les membres du personnel connaissent et prennent en compte les réalités autochtones.
On souhaite créer des ponts entre les milieux collégiaux et universitaires des Laurentides pour s’assurer d’une cohérence dans les actions et faciliter la transition des étudiants autochtones, entre autres, par l’organisation conjointe d’activités.
Le développement de plans d’action concertés (UQO, UQAT, Cégep de Saint-Jérôme, Collège Lionel-Groulx), par la mutualisation des ressources et l’échange en continu entre les institutions, mènera à l’atteinte des objectifs présentés ici et favorisera l’accessibilité aux études des étudiants autochtones et leur réussite dans un continuum cégep-université.
Par le fait même, les institutions des Laurentides pourront progresser dans l’application des différentes recommandations des commissions d’enquête.
Équipe du projet
Mélissa Major
Coordonnatrice du projet de sécurisation culturelle autochtone pendant la 1re phase, responsable de l’élaboration du plan d’action pour le Cégep de Saint-Jérôme, membre du Comité de concertation autochtone des Laurentides et professeure au département de français du Cégep de Saint-Jérôme
Annie O’Bomsawin-Bégin
Coordonnatrice du projet de sécurisation culturelle autochtone pendant la 2e phase, responsable de la mise en application du plan d’action pour le Cégep de Saint-Jérôme, membre du Comité de concertation autochtone des Laurentides et professeure au département de philosophie du Cégep de Saint-Jérôme
Geneviève Hamel
Responsable du plan d’action pour le Collège Lionel-Groulx, responsable de la mise en application du plan d’action pour le Collège-Lionel-Groulx, membre du Comité de concertation autochtone des Laurentides et enseignante au département de français du Collège Lionel-Groulx
Julie Routhier
Membre du Comité de concertation autochtone des Laurentides et professeure au département d'anthropologie du Collège Lionel-Groulx
Jean-François Tessier
Membre du Comité de concertation autochtone des Laurentides et professeur au département de philosophie au Centre collégial de Mont-Laurier
Pierre-Hugues Boucher
Participe à l’application du plan d’action au Cégep de Saint-Jérôme, membre du Comité de concertation autochtone des Laurentides et conseiller à la mobilité au Cégep de Saint-Jérôme
Stéphane Lapointe
Membre du Comité de concertation autochtone des Laurentides et directeur du Centre de Mont-Laurier de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
David Lefrançois
Membre du Comité de concertation autochtone des Laurentides et professeur au département des sciences de l’éducation de l’Université du Québec en Outaouais
Roxanne Lauzon
Membre du Comité de concertation autochtone des Laurentides et coordonnatrice du bureau de liaison autochtone à l’Université du Québec en Outaouais
Nicholas Lucas-Rancourt
Membre du Comité de concertation autochtone des Laurentides et conseiller pédagogique dont le mandat inclut la décolonisation et l'autochtonisation des pratiques pédagogiques ainsi que la sensibilisation aux enjeux des Premiers Peuples à l’Université du Québec en Outaouais
Financement reçu
Ce projet a obtenu un soutien financier du PESLAU de 149 250 $ pour la phase 1 et de 123 250 $ pour la phase 2.